Le verre joue un rôle essentiel dans le design, la fonctionnalité et l’esthétique de tout bâtiment, qu’il soit résidentiel ou commercial. À mesure que la technologie du verre continue de progresser—améliorant les performances solaires, thermiques et acoustiques—il est crucial de considérer son impact sur la connectivité du bâtiment.

Trois facteurs critiques du verre qui influencent la connectivité des bâtiments

1. Revêtements de verre

Les normes de construction durables telles que LEED, BREEAM et la directive européenne sur les bâtiments à énergie quasi nulle (NZEB) ont stimulé l’innovation dans les revêtements de verre. Ces revêtements améliorent considérablement l’efficacité énergétique et contribuent à réduire le réchauffement climatique en améliorant l’isolation thermique des bâtiments. Aujourd’hui, presque tous les vitrages sur le marché sont revêtus, quel que soit le fournisseur, car c’est le seul moyen de répondre aux normes énergétiques modernes à haute performance. Par exemple, un double vitrage non revêtu a généralement une valeur U thermique de 3,0, tandis qu’un vitrage revêtu peut la réduire à 1,0, offrant des performances beaucoup meilleures.

Cependant, bien que ces revêtements améliorent l’isolation, ils posent également un défi : ils peuvent entraver la propagation des signaux sans fil à l’intérieur des bâtiments — un problème à mesure que le verre revêtu se généralise.

Les revêtements de verre sont constitués de couches extrêmement fines, presque invisibles, d’oxydes métalliques (tels que le zinc, l’étain et l’argent) qui améliorent l’isolation et bloquent le rayonnement solaire. Ces revêtements sont appliqués par un procédé sous vide électromagnétique et, bien qu’ils soient très efficaces, ils sont sensibles à l’humidité. C’est pourquoi ils sont toujours placés à l’intérieur de la cavité des unités de double ou triple vitrage.

Il existe deux principaux types de revêtements de verre :

• Revêtements à faible émissivité (Low-E): Conçus pour réfléchir le rayonnement infrarouge émis par les systèmes de chauffage à l’intérieur d’un bâtiment, tout en laissant passer la chaleur solaire de l’extérieur, maintenant ainsi l’intérieur plus chaud en hiver. Les revêtements Low-E sont principalement utilisés dans les bâtiments résidentiels.
• Revêtements de contrôle solaire: Ceux-ci bloquent une plus grande partie du spectre infrarouge et sont optimisés pour équilibrer le confort thermique, la transmission de la lumière et l’esthétique, tout en maintenant une température intérieure optimale et une clarté maximale. Ces revêtements sont courants dans les bâtiments commerciaux avec de grandes façades en verre.

Bien que efficaces pour leurs usages prévus, les deux types de revêtements réduisent considérablement la puissance des signaux radio, déjà affaiblis par la propagation depuis les stations de base et par les obstacles physiques. Les fenêtres revêtues peuvent entraîner une réduction supplémentaire de 20 à 40 dB de la puissance du signal par rapport aux fenêtres non revêtues. Du point de vue de la communication sans fil, cette perte de signal est considérable et peut entraîner une mauvaise connectivité et une dégradation des services à l’intérieur des bâtiments.